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2022-03-20T19:04:00+01:00

CHRONIQUE 466 : PEURS

Publié par TchussPeaceKissLovaLova
CHRONIQUE 466 : PEURS

PEURS
4 nouvelles dont vous n'aimeriez pas être le héros... Tome 1
Et si lutter était inutile...  Tome 2

 

==> Sortie : Septembre 2021 - Décembre 2021
==> Prix : 7.50 euros
==> Auteur : Aurélie Moulin
==> Éditions : Auto-édition

 

Résumé du tome 1 :

Petit, on regarde sous son lit avant de s'endormir, juste au cas où...
Puis, en grandissant, on se raisonne mais on n'oublie jamais vraiment nos terreurs enfantines. Seulement, nos peurs évoluent, se transforment...
Une boîte à musique.
Une légende urbaine.
Une poupée en porcelaine.
Une chouette.
Quatre nouvelles.
Quatre chutes.
Quatre excellentes raisons de regarder se nouveau sous son lit...

 

Avis :

Une boîte à musique magique mais dangereuse, une légende urbaine dans un manoir laissé à l'abandon, une poupée en porcelaine qui pourrait vous filez la chair de poule et une chouette qui viendra vous hantez...

Ceci est le programme de ce premier tome.
4 thèmes différents mais avec un seul objectif : vous filer quelques frissons !
La 1ere est selon moi, la moins aboutie, dans le sens où je n'y ai pas trouvé de vraie "chute/fin".
La seconde est clairement ma préférée, plus longue, plus détaillée, bien construite, j'ai adoré. Aussi parce que cela concerne une légende urbaine et un manoir abandonné, c'est totalement le genre de choses que j'aime !
La 3eme m'a rappelé "Annabelle" la poupée maléfique et même si j'aime également beaucoup ce genre de thématiques j'ai plus eu l'impression de lire une petite anecdote, sympathique mais qui manquait d'un petit quelque chose.
La dernière sur la chouette a un véritable sens caché, que je ne dévoilerai pas, pour ne pas spoiler, mais j'ai aimé parce que c'est une idée très intéressante et plutôt bien utilisée.
En bref, elles avaient toutes un point de départ intéressant, même si je n'ai pas été sensible aux 4, j'ai passé un bon moment.
J'aime beaucoup comment l'auteur a exposé les faits, tout en allant pas directement droit au but, ça nous laisse un peu mariné, tout en ayant quand même une conclusion, et c'est un exercice compliqué quand ce sont des nouvelles.


 

Résumé du tome 2 :

Peur de la mort, peur de la vie, peur des autres, peur de soi-même, les quatre personnages de ces nouvelles vont apprendre à leur dépens qu'ils ont raison de craindre le monde qui les entoure...
Une foire aux monstres.
Une disparition inquiétante.
Une séance de spiritisme.
Et une chambre qui n'a rien d'un cocon protecteur...

 

Avis :

Une foire où les gens sont considérés comme des monstres, une disparition et une meilleure amie incapable d'aider la police, une séance de ouija qui tourne mal et une jeune fille enfermé à clé dans sa chambre...

Ceci est le programme pour ce 2eme tome.
Toujours 4 thèmes différents qui a pour but de nous effrayer.
La 1ere était plutôt pas mal, le personnage principal était très attachant et les conditions de vie de ces gens étaient horrible.
La seconde était à mon sens trop prévisible dès le départ, c'est celle qui m'a le moins convaincu, j'ai de suite trouvé la résolution et c'était trop "gros" même si cela doit exister dans la vie réelle.
La 3eme est la plus aboutie selon moi, mais encore une fois, quand ça parle de ouija, d'esprits, ça me botte bien plus facilement. Mais c'était entraînant et je me suis laissée prendre au jeu.
Et la dernière m'a étonnée. J'avais compris une partie du dénouement rapidement, mais je dois avouer que la conclusion, je ne m'y attendais pas, donc belle surprise !
Là encore les points de départs étaient très intéressant, l'auteur arrive à nous mettre dans l'ambiance rapidement et même quand elle fait des bonds dans le temps, cela reste fluide et compréhensible.

C'était donc une découverte très sympa. J'espère que l'auteur a prévu d'écrire un roman, peut-être tiré d'une de ses nouvelles, car je trouves qu'il y a un vrai potentiel à creuser. Je l'ai déjà dit mais quand on se frotte à ce format c'est souvent quitte ou double. Et ici, pour moi, c'est dans l'ensemble très réussi !

 

Merci à Aurélie Moulin pour l'envoi de ses livres.

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2022-03-20T19:02:00+01:00

CHRONIQUE 465 : COMME DES ÉCLATS DE TOI

Publié par TchussPeaceKissLovaLova
CHRONIQUE 465 : COMME DES ÉCLATS DE TOI

COMME DES ÉCLATS DE TOI

 

==> Sortie : Février 2022
==> Prix : 18 euros
==> Auteur : Marie Joudinaud
==> Éditions : L'archipel

 

Résumé :
 

Paris, la nuit. Une fête trop arrosée et c'est le drame un accident de la route coûte la vie à Bérénice. Ulysse et Madeleine, les conducteurs à l'origine de la tragédie, sont sous le choc. Malgré la culpabilité et la honte, il leur faut se relever.

Cet accident a d'autres conséquences : Georges, le père de Bérénice, a du mal à faire le deuil de sa fille.
Puis apparaît Aliénor, une jeune fille mystérieuse qui décide de refaire sa vie là où nul ne la connaît...
Dans un amas de tôles disloquées, se nouent quatre fils de vie qui n'auraient pas dû se croiser, Ulysse, Madeleine, Georges et Aliénor parviendront-ils à trouver des réponses à leurs interrogations ?

 

Avis :

Cinq vies. Un accident. Un deuil. Et trois destins à reconstruire...
Tout commence quand Bérénice rencontre Ulysse.
Un accident plus tard, Ulysse rencontrera Georges, puis Madeleine.
Et viendra se greffer Aliénor, qui bien qu'elle n'est pas directement concerné par les pensées qui les hantent, a elle aussi ses propres démons à combattre.
Bientôt il faudra continuer d'avancer.
Réapprendre que la vie n'est pas si triste.
Que derrière chaque moment peut se cacher un rayon de soleil...

Et c'est comme cela que j'ai fais la connaissance de chacun.
Dès les premières pages c'est triste, je ne vais pas vous mentir, c'est prenant et très touchant. C'est tellement bien écrit qu'on pourrait avoir l'impression que c'est nous qui le vivons. C'est juste dans les sentiments, dans la reconstruction, dans l'acceptation. C'est fort en amitié, en rires, en moments de complicité.
C'est parfois parsemé de moments un peu longuet, indispensable pour que les personnages comprennent où ils vont mettre les pieds, pour qu'ils voient le chemin parcouru mais surtout celui qui reste à accomplir.
C'était aussi touchant que joyeux.
Aussi doux que mélancolique.
J'ai adoré chaque personnage de cette histoire, chaque vie qui est la leur, chaque fêlure qu'ils cachent bien au fond d'eux-mêmes, chaque mot qui permettait à leur cœur d'être réparé.
Oui par moment j'ai ressenti quelques redondances et pourtant c'est le cheminement d'une nouvelle vie, les prises de décisions qui nous changeront à jamais, regarder en face ce que l'on a vécu, le prendre comme un bagage mais aussi ne pas hésiter à le laisser poser dans le coin d'une pièce pour s'en libérer sans l'oublier.
Madeleine, Ulysse et Georges, seront unis à jamais.
L'histoire d'Aliénor, bien que différente m'a tout de même beaucoup touché, sûrement par mon propre vécu. Et elle amène avec elle, des moments de lumière indispensable.
Je le disais en réponse sur un post qui parlait du choix de la couverture du roman, il y en avait une qui me parlait sans avoir ouvert le livre, un visage de femme, yeux fermés, très sobre et pourtant très expressif. Mais c'est celle-ci, avec les oiseaux qui a été choisi. Et aujourd'hui je peux le dire : quel choix judicieux. Parce que ce roman c'est cela : des éclats de Bérénice dans chaque personnage, des bouts d'elle éparpillés, qui se rejoignent et qui vont devenir si soudés que son esprit sera toujours là. C'est au final très poétique, très doux.
Le chemin de chacun était si différent que rien ne les destinait à se rencontrer, puis la culpabilité et la tristesse les a réuni. Et c'est cela le plus beau.
Bien entendu j'ai aimé comment Marie Joudinaud a abordé tout ceci, parfois directement, parfois en prenant des routes détournées, mais le résultat est le même : ce roman chorale nous apprend que le deuil n'est jamais la fin mais plutôt le début de quelque chose. Que la culpabilité du survivant et la détresse sont toujours à vif, mais que l'on peut y remédier. Que des fois on met des épreuves sur notre route pour nous prouver que l'on peut se dépasser et reconstruire autre chose, sur d'autres bases et cela n'enlève rien au vécu.
Et enfin que la vie, est plus importante que tout.

 

Merci aux éditions L'archipel et Mylène pour l'envoi de ce livre.

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2022-03-20T19:00:00+01:00

CHRONIQUE 464 : PLUS HEUREUX QUE JAMAIS

Publié par TchussPeaceKissLovaLova
CHRONIQUE 464 : PLUS HEUREUX QUE JAMAIS

PLUS HEUREUX QUE JAMAIS


==> Sortie : Février 2022
==> Prix : 17.90 euros 
==> Auteur : Adam Silvera
==> Éditions : Robert Laffont

 

Résumé :

De mauvais souvenirs vous poursuivent ? Appelez l’Institut Leteo au 1-800-J-OUBLIE pour en savoir plus sur notre procédure révolutionnaire de soulagement de la mémoire !

Lorsque Aaron Soto découvre la technique d’ablation de la mémoire développée par l’Institut Leteo, il n’en croit pas ses yeux (les miracles arrivent rarement au fin fond du Bronx)…
Entre le suicide de son père, sa propre tentative, l’infinie tristesse de sa mère et leur vie dans un petit appartement misérable, le jeune homme est tenté par la procédure. Bientôt, plusieurs gouttes d’eau successives font déborder le vase et finissent de le convaincre : s’il veut enfin être heureux, il doit se faire reformater à l’Institut Leteo…
Mais le bonheur peut-il vraiment naître de l’oubli ?
 


Avis :

Aaron et Geneviève sont ados, ils vivent dans le Bronx et font chacun face à des galères.
Pour Aaron c'est le manque d'argent, de vie "intime" chez lui, mais aussi celui de son père décédé quelques mois auparavant...
Pour Geneviève c'est plutôt le manque d'intérêt de son père pour sa personne, son inspiration qui lui fait défaut quand elle doit terminer une toile de peinture...
Aaron a son groupe de potes, un peu bancal, un peu naze, mais il a grandit avec eux, c'est comme une deuxième famille pour lui.
Puis il y a l'institut Leteo qui plane au dessus d'eux, comme une ombre menaçante, mais tout en étant également, une sorte de phare dans l'obscurité.
Cet endroit promet ce que beaucoup veulent : l'oubli. Oublier les galères passées, les gens de son entourage, le deuil... Effacés. Pour reprendre une vie "normale", pour affronter le quotidien d'une manière différente.
Mais est-ce que tout cela n'est pas trop beau tant c'est alléchant ?
Est-ce que grâce à cela on peut enfin devenir heureux, plus heureux qu'on ne l'a jamais été ?

Ce livre fait parti de ceux qui peuvent nous chambouler, tant dans la tristesse que dans la remise en question. Il laisse une trace. Un questionnement sur le bonheur en général, sur notre façon de l'apprivoiser, de le chercher, de l'espérer au point de se voiler la face...
Qui peut dire qu'il n'a jamais voulu simplement être heureux ? Sans contraintes. Sans mauvais souvenirs, sans mélancolie...
C'est ce que tout le monde recherche.
Et c'est aussi le cas de Aaron.
Il a une vie qu'on pourrait appeler merdique. Le décès de son père, sa mère qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, son frère qui ne le calcule pas vraiment, un toit sur la tête mais aucune vraie intimité, mais surtout des pensées noires, qui le rongent, qui l'ont poussé à vouloir mourir pour peut-être, enfin, touché le bonheur du bout des doigts.
Son personnage est touchant, tout aussi bancal qu'on peut l'être quand on vit ce genre de vie, tout aussi attachant qu'un ami de longue date qu'on apprécie sincèrement.
On ne peut s'empêcher, en tout cas je n'ai pas pu m'empêcher, de se mettre à sa place et d'imaginer, si ce n'est de se retrouver en lui.
Et c'est l'un des points vraiment fort de ce livre, ce réalisme qui parlera à beaucoup de gens.
J'ai aimé m'aventurer dans les rues du Bronx, voir ces voisins être là les uns pour les autres, tout en fermant les yeux quand la violence était à leur porte. Voir la détresse de certains, la débrouillardise des autres.
Je découvrais la plume de l'auteur et je ne suis pas déçue des émotions qu'il fait passé à travers ses mots.
J'ai au début un peu eu de mal à comprendre où il allait m'emmener, ce n'était qu'une succession de tristesse, puis j'ai compris et je me suis laissé prendre par la vie d'Aaron.
Mais aussi celle de Thomas, un garçon très attachant lui aussi et drôle.
Je ne parlerai pas plus de lui parce que chaque perso, vous devez les rencontrer et apprendre à les connaître vous-même pour comprendre.
J'ai aimé la dynamique des évènements.
J'ai aimé cet institut qui nous vend du rêve tout en surfant sur le malheur des gens et leur culpabilité aussi.
Je me dis qu'on est pas à l'abri que ce genre d'entreprise sorte un jour de terre dans la réalité.
Et là on se demandera tous, si nous aussi, nous voulons oublier pour être heureux. Plus heureux que jamais nous l'avons été...

 

Merci aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre.

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2022-03-15T11:30:32+01:00

CHRONIQUE 463 : PLACE DES SORCIÈRES

Publié par TchussPeaceKissLovaLova
CHRONIQUE 463 : PLACE DES SORCIÈRES

PLACE DES SORCIÈRES
Tome 2 de "La cité des squelettes"

 

==> Sortie : Mars 2022
==> Prix : 12.90 euros
==> Auteur : Richard Petitsigne 
==> Illustrations : Romane Poch
==> Éditions : Gulfstream

 

Résumé :

Salut ! C'est encore moi, Jacinthe Matagot-Pantoute. Avec ma famille, nous déménageons Place des Sorcières, car ma mère a trouvé un poste de professeure de flamenco à la prestigieuse école de danse Les Doryphores. Et, tenez-vous bien, de véritables sorcières vivent cachées parmi les habitants ! Mes parents et mon chien Ventouse en font les frais : victimes d'un sortilège, les voilà qui perdent la boule. Serait-ce l'oeuvre de madame Boiteux, notre inquiétante voisine, propriétaire d'un chat caractériel à trois pattes ? Bien décidée à démasquer la coupable, je mène l'enquête. Heureusement, je peux compter sur des alliées aussi excentriques que déterminées !

 

Avis :

Jacinthe, ses parents et leur gros chien Ventouse déménagent de nouveau.
Exit la Cité des Squelettes, bonjour la Place des Sorcières !
Malheureusement très vite ses parents et Ventouse sont victimes d'un sortilège qui leur fait perdre un peu la tête...
Qui a bien pu leur jeter un sort ?
Difficile de trouver le/la coupable parmi les voisins, car il faut déjà pouvoir distinguer les sorcières des gens lambdas.
Mais Jacinthe est devenue une enquêtrice hors pair !

Quel plaisir de retrouver toute la famille de Jacinthe, Ventouse inclus. J'avais adoré le premier tome et celui-ci ne déroge pas à la règle. Quelle chouette idée d'avoir fait une suite ! Et vu la fin de ce tome... Ça laisse présager un tome 3, j'ai déjà hâte de l'avoir entre les mains.
C'était drôle, c'était frais, agrémenté d'illustrations géniales pour nous plonger dans l'ambiance de la Place des Sorcières !
Il y a toujours de beaux messages à travers ces pages, de l'entraide, de l'amour, de l'amitié, autant pour les humains que les animaux.
Ce que j'aime aussi c'est que Jacinthe ne soit pas la seule héroïne, elle se fait toujours aider par un adulte, ça rend le tout un peu plus réaliste.
Les nouveaux personnages étaient également attachants et plein de surprises !
L'atmosphère était là, les personnages de qualité, une enquête bien menée, une résolution à la hauteur de nos espérances.
En bref, voilà une saga à suivre de très très près, car Jacinthe et sa famille ont sûrement d'autres endroits à visiter et on les suivra avec grand plaisir ! Direction l'Étang des Sirènes ?

 

Merci aux éditions Gulfstream (www.gulfstream.fr) pour l'envoi de ce livre.

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2022-03-15T11:29:49+01:00

CHRONIQUE 462 : LE RÊVE DE MLLE PAPILLON

Publié par TchussPeaceKissLovaLova
CHRONIQUE 462 : LE RÊVE DE MLLE PAPILLON

LE RÊVE DE MLLE PAPILLON

 

==> Sortie : Mars 2022
==> Prix : 14.90 euros
==> Auteur : Alia Cardyn
==> Illustrations : Julien Arnal
==> Éditions : Robert Laffont

 

Résumé :

Mademoiselle Papillon est une infirmière hors du commun qui veut venir en aide aux enfants dans le besoin. Le soir, dans son lit, elle rêve d'une vaste demeure qu'elle bâtirait pour eux. Chaque nuit, l'image de sa maison devient plus précise, tellement précise qu'elle pourrait presque la toucher du doigt. Parfois, Mademoiselle Papillon se sent petite face à l'immensité de son rêve. Mais jamais elle n'abandonne...

 

Avis :

Il était une fois, Mlle Papillon, qui était infirmière et qui avait un rêve pour les enfants dans le besoin...
Celui de créer une maison, un cocon, un endroit où ils seraient en sécurité, choyer, avec un toit sur leur tête et à manger dans leur assiette.
Ce rêve, elle a tout fait pour le réaliser, elle n'a jamais abandonné.
Jusqu'à ce qu'on lui propose la perle rare.
Elle l'a trouvé. La maison, qui a peuplé toutes ses nuits. Une abbaye, dans un petit village, prête à accueillir les rires d'enfants.
Elle va pouvoir y faire tout ce dont elle a rêvé...

Quel coup de cœur !
Cette histoire est à mettre entre toutes les petites mains.
L'histoire de cette femme, qui se bat chaque jour pour pouvoir réaliser son rêve est merveilleuse. Et cette femme l'est tout autant.
Sa force de caractère, son courage et sa détermination sont ce qui nourrit chacune de ces pages.
Je n'ai pas encore lu le roman de Alia Cardyn, dont ce livre illustré en est tiré. Il me tentait déjà beaucoup et après avoir lu cette adaptation illustrée, je vais me l'acheter, parce que j'ai envie d'en savoir vraiment plus. La manière qu'elle a de raconter, les mots utilisés, j'aime beaucoup sa plume.
Ce n'est pas très creusé ici, ce n'est pas un défaut, loin de là. Parce que l'on ne rentre pas dans le vif, c'est quand même durant une période compliquée et cela doit rester assez léger, mais c'est une bonne entrée en matière pour l'aborder avec les plus jeunes.
Et c'est ce que nous avons fait, on a pu discuter des conséquences de la guerre, des enfants qui sont devenus orphelins, qui ont été abandonnés..., qui n'avaient plus d'endroits où aller et que le monde autour d'eux était sans cesse en mouvement, en pleine guerre.
On a une histoire et des infos sans que ça devienne anxiogène. C'est donc parfait.
Comme il est aussi question des Allemands, héberger dans une partie de l'abbaye, on a aussi pu aborder le sujet d'un peuple en opprimant un autre.
Tout cela avec "douceur" si je peux le dire ainsi, pour cacher l'horreur réelle de ces moments tout en apprenant ce que les gens ont pu vivre.
Et que des adultes se sont battus et se battent encore pour le bien être des enfants. Et c'est là le plus important !
C'était donc hyper intéressant à lire.
L'énorme plus de cette histoire c'est que tout est vrai, si vous allez sur google, vous verrez cette abbaye, des photos de l'orphelinat de l'époque, des cours donnés dans les salles improvisée en classe, mais aussi de l'abbaye aujourd'hui.
On a donc eu un vrai complément d'information grâce à internet et on a pu avoir un vrai échange sur la vie et l'espoir qu'à donner Mlle Papillon a beaucoup d'enfants !
Et bien sûr je ne peux pas vous parler de ce livre sans aborder les illustrations. C'est tellement beau, les couleurs sont douces, ça amène de la légèreté et un soupçon de songe tout du long. Je dois dire que j'adore les traits que Julien Arnal a donné aux personnages. C'est magnifique.
En bref, n'hésitez pas à découvrir cet ouvrage plein d'espoir et de détermination.

 

Merci aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce livre.

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